Brassens & co

Publié le par theatreux

George Brassens aka le pape du théâtrisme.

On peut aimer Brassens sans être un théâtreux mais on ne peut pas être un théâtreux sans aimer Brassens.
C'est en ayant cette maxime en tête que l'on se rend compte combien "le grand bonhomme" est à ce point l'Icône parfaite des valeurs idéologiques du théâtreux de base.

En effet: l'anarchisme sympathique, le sens aigu de l'amitié,  l'irreverence des valeurs conventionnelles de la societé, le type du sud, le poète engagé, aux paroles rigolotes mais tranchées, qui manie l'argot, qui fume la pipe et s'accompagne à la guitare sèche...sont autant de caracteristiques qui plaisent au théâtreux et represente un art de vivre, voir plus : un idéal.

Cependant, Brassens, s'il est, disons, "l'icône mainstream" du théâtreux lambda,  ne doit pas faire oublier pour autant ses potes Ferré, Ferrat et Brel... En effet, selon qu'il se sente d'humeur plus engagée,  le théâtreux préfèrera écouter Jean Ferrat (en revenant d'une manif par exemple) mais s'il se sent un peu cafardeux , il optera pour un disque de Jacques Brel.
En tout les cas, ces Icones constituent la base même des valeurs néo babs, et servent souvent de départ à tout le tralala théâtreux qui suivra (on commence par brassens, on finit par casse pipe)

Ce qu'il faut retenir de cet article:
---> En gros, Brel, Ferré et Brassens constituent la sainte trinité du théâtreux.


Le père, le Fils et le Saint esprit.

Publié dans idoles

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S
le choix de la photo est trés judicieux,tirée en format poster , elle constitue le principal élément  de décoration intérieure du théatreux.toutefois, Léo Ferré, plus que Brassens personnifie le gourou véritable du théatrisme; je m\\\'explique:                                    <br /> Brassens est trop retenu, pas assez démonstratif, il n\\\'a pas le coté "je chante avec mes tripes,quoi".De par son élégance discrète (velours et tweed) et le minimalisme des accompagnements , le théatreux peut le suspecter de bécébégisme.Alors que Ferré, avec son look de clown triste ,ses orchestrations pathético-sirupeuses et son ton lourdement déclamatoire:ça c\\\'est de l\\\'émotion  misérabiliste ,lui et la mome Piaf,sont les précurseurs inspirés de tous ces chanteurs  de bars associatifs (Mano Solo, Miossec,la Rue Kétanou et j\\\'en passe).Un genre musical qui sent le vrai vomi des vrais gens .
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L
Merde, mon fils, tu as omis Barbara.<br /> Elle a travaillé avec Brel, et Ferré, et repris maintes fois Brassens.<br /> <br /> Tu sais, la grand dame brune, avec ses robes de veuves.<br /> <br /> Ouais.<br /> <br /> ;)
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