« Les Théâtreux » ou la mode de l’anti-mode. Portrait imaginaire du parcours initiatique d’une « théâtreuse »
Note : Je vous met en ligne un billet qui devait initialement être publié dans un magazine. Comme je ne suis pas sure que cela se fasse finalement, je trouvais dommage de ne rien en faire . Donc voilà. Certains passages vous seront sans doute familier, car je les ai repris de certains autres billets de ce blog. Ce billet est en quelque sorte un condensé de ce blog, retraçant le parcours d'une théâtreuse imaginaire.
Marie-caroline, 19 ans, aime qu’on l’appelle « Mako ». Elle vient d'entrer en deuxième année de socio. Dans les couloirs de la fac, on la reconnaît facilement à ses longs cheveux colorés au henné, son sarouel jaune soleil, son bonnet bariolé à clochette, son poncho péruvien, son petit sac ethnique qui contient ses feuilles et son tabac à rouler, et ses nombreux bijoux artisanaux. En été, elle se ballade pieds nus, pour libérer le pied de cet infâme carcan capitaliste qu’est la chaussure. Elle pense s’habiller de façon « originale » et ne faire partie d’aucun « mouvement de jeune », qu’elle juge « mercantiles » et « puérils ». Mako se dit « différente », « contre les modes », et « anticonformiste » : Mako est ce qu’on appelle « une théâtreuse ».
Mako s’est inscrite dans plusieurs associations étudiantes, et cette année, elle a choisi des cours d’initiation à la danse contemporaine, car comme elle l’explique, elle ressent le besoin violent d'évacuer le stress des exams en se roulant par terre". Elle continue néanmoins ses autres activités, notamment ses cours de diabolos et l'apprentissage des arts de rues. Mako participe également à l'organisation du festival de l'association multiculturelle '"lesARts en petARTs". Elle pense se joindre à la fanfare itinérante en proposant une prestation de « free violon ». Pour elle, rien ne vaut l’improvisation totale, lorsque la synergie du groupe engendre une créativité folle. Elle songe aussi à faire participer au festival le groupe reggae-ska festif de son meilleur ami « Pipot », très influencé par Sinsemilia et la Ruda. Le groupe joue déjà à 10 sur scène mais il n’est pas rare qu’ils invitent des gens du public à venir s’associer à eux, proposant ainsi une vision à chaque fois renouvelée de leurs propres chansons. Et qu’importe s’il y a souvent plus de monde sur scène que dans la salle… Ils font ça « pour le trip », leur musique n’est pas « à vendre » de toute façon.
La suite de l'article demain :)
Marie-caroline, 19 ans, aime qu’on l’appelle « Mako ». Elle vient d'entrer en deuxième année de socio. Dans les couloirs de la fac, on la reconnaît facilement à ses longs cheveux colorés au henné, son sarouel jaune soleil, son bonnet bariolé à clochette, son poncho péruvien, son petit sac ethnique qui contient ses feuilles et son tabac à rouler, et ses nombreux bijoux artisanaux. En été, elle se ballade pieds nus, pour libérer le pied de cet infâme carcan capitaliste qu’est la chaussure. Elle pense s’habiller de façon « originale » et ne faire partie d’aucun « mouvement de jeune », qu’elle juge « mercantiles » et « puérils ». Mako se dit « différente », « contre les modes », et « anticonformiste » : Mako est ce qu’on appelle « une théâtreuse ».
Mako s’est inscrite dans plusieurs associations étudiantes, et cette année, elle a choisi des cours d’initiation à la danse contemporaine, car comme elle l’explique, elle ressent le besoin violent d'évacuer le stress des exams en se roulant par terre". Elle continue néanmoins ses autres activités, notamment ses cours de diabolos et l'apprentissage des arts de rues. Mako participe également à l'organisation du festival de l'association multiculturelle '"lesARts en petARTs". Elle pense se joindre à la fanfare itinérante en proposant une prestation de « free violon ». Pour elle, rien ne vaut l’improvisation totale, lorsque la synergie du groupe engendre une créativité folle. Elle songe aussi à faire participer au festival le groupe reggae-ska festif de son meilleur ami « Pipot », très influencé par Sinsemilia et la Ruda. Le groupe joue déjà à 10 sur scène mais il n’est pas rare qu’ils invitent des gens du public à venir s’associer à eux, proposant ainsi une vision à chaque fois renouvelée de leurs propres chansons. Et qu’importe s’il y a souvent plus de monde sur scène que dans la salle… Ils font ça « pour le trip », leur musique n’est pas « à vendre » de toute façon.
La suite de l'article demain :)