Le formatage baba au ciné

Publié le par theatreux

Ce blog mentionne le théâtre amateur, la musique réaliste, les festivals de marionnettes, le cirque etc... mais avait jusqu'à présent oublié de parler de cinéma, alors que bon nombre de films français abondent de clichés babos en tout genre.

Je me permets donc de vous faire partager la critique particulièrement pertinente du film " la vie rêvée des anges" lue sur le blog "cronic nephretiques" .

Pour ma part, je vous conseille également tous les films de Cedric Klapish, réalisateur fétiche des théâtreux, auteur du du film "le péril jeune" qui a devarié bon nombres de jeunes dans le délire baba, et grand découvreur de talents (Romain Duris et Elodie Bouchez, qui ont representé à eux deux tout le délire roots pendant un bon moment)
Originale cette jeune fille qui fume un joint en pull peruvien....


La vie rêvée démange
Rien que lors des 5 première minutes, nous avons tout ce que le bobo ou l'artiste véritable vénère : Une jeune femme voyage à la roots (sac à dos + duvet), dans une ville triste et humide, avec un son brut non mixé, des jump cuts moches et inutiles. Cette jeune femme confectionne des cartes de Noël en carton (ça aurait pu être des cendriers en canette) et rencontre dans un bar un ressortissant d'un pays de l'Est (un yougoslave pour être précis) à qui elle dit que travailler pour la police c'est pas rigolo, et le tutoie dans la foulée. Il lui offre un boulot de couturière (équivalent féminin du rempailleur de chaise ?). Le soir, elle fume un pet' en comptant ses pièces de 1 euro et se chauffe avec un réchaud.
Tout cela en 5 minutes. 300 secondes.
Je me limite à ce court timing, sinon je serai obligé de lister également les regards caméra et autres désagréments filmiques. A ce stade-là d'accumulation de clichés du film d'auteur neo-bab, et lorsqu'on n'est pas capable de se rendre compte qu'il y a là aussi un formatage, certes différent d'un Michel Vaillant, mais formatage quand même, on met de côté ses grands airs intello à qui on la fait pas, et on retourne lire Okapi dans le bac à sable.

Merci à http://nicco.free.fr/

Publié dans L'auteur

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K
<br /> <br /> Je vais me faire lycnher, mais Jeunet himself a toujours eu une esthétique trés théâtreuse qui est devenu flagrante quand il s'est mis a réaliser sans son comparse Caro (avec qui elle était déjà<br /> présente, mais mieux dosée). Entre nous, Amélie Poulain, c'est plutôt roots non ? Et Mic-mac à tire-larigot ?  (et pourtant j'adore ce dernier, mais un peu de mauvaise foi ne fait pas de mal<br /> :)   <br /> <br /> <br /> <br />
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N
Pis sinon y a Gadjo Dilo quoi.
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